Les collections de la Maison de la Science


 L’asbl La Maison de la Science (MASC) est une des premières structures permanentes, en Belgique, dont la mission est la promotion et la vulgarisation des sciences pour tous les publics.

C’est en 1986 que la première partie de la collection, les objets et instruments électrotechniques Montefiore, est mise en dépôt. Se sont ensuite ajoutés les modèles cinématiques de Reuleaux, une collection d’hologrammes, des instruments de gynécologie, des objets et des instruments autrefois conservés par le Centre d’Histoire des Sciences et des Techniques de l’ULiège aujourd’hui démantelé et des minéraux mis en dépôt par le Laboratoire de Minéralogie. En outre, divers instruments de physique, chimie ou biologie ainsi que de multiples appareils électriques (anciens postes radios, tubes à rayons X, etc.) échappent au classement général et doivent encore faire l’objet de recherches.

La Maison de la Science possède donc actuellement environ 1500 pièces, datées des XVIIIe, XIXe, XXe et XXIe siècles. De natures variées, elles documentent un large pan du patrimoine des sciences et des techniques à l’Université de Liège, dans les domaines de la médecine, de l’ingénierie, de l’acoustique, de la physiologie, de la pharmacie, de la minéralogie, etc.

Des pièces patrimoniales remarquables

Parmi les pièces qui présentent un intérêt particulier, on peut noter la balance musculaire de Théodore Schwann – classée « Trésor » du patrimoine de la Fédération Wallonie-Bruxelles –, l’hystérésimètre Blondel-Carpentier, le pantélégraphe Meyer, le grand diapason de Koenig, l’appareil de Wertheim ou encore la collection de lampes à arc dont plusieurs sont issues d’ateliers de la région. Plusieurs de ces objets témoignent donc aussi de la compétence et du savoir-faire des fabricants liégeois ou belges.

La plupart des collections font partie intégrante du patrimoine de l’ULiège, car la majorité des pièces, à un moment donné de son histoire, était destinée aux étudiants universitaires (modèles didactiques illustrant les principes de mécanique de base ; hologrammes issus de l’ancien laboratoire d’holographie de l’université ; objets Montefiore destinés à la formation pratique des jeunes ingénieurs et électriciens ; etc.).

Une collection pour expérimenter la science et interroger notre société

Au-delà de la dimension historique de ses collections, la MASC est surtout un lieu vivant d’expérience et d’apprentissage. Elle possède plusieurs dispositifs interactifs : cage de Faraday, bac à sable à réalité augmentée, caméra thermique, écran simulateur des techniques d’archéométrie, etc. Ces objets revêtent une grande valeur didactique.

Ainsi, la MASC est un musée un peu particulier où les pièces des collections côtoient les démonstrations expérimentales. S’adressant aux publics familial et scolaire, la MASC aborde, grâce à ses différents objets et dispositifs, des questions sociétales très actuelles : par exemple, le recours aux animaux dans la pratique scientifique, le climat, la pollution, l’énergie, etc.

Un musée toujours en devenir

La MASC a bien des chantiers en cours ou à venir. Outre l’acquisition de nouvelles pièces intéressantes comme un planétarium, le sauvetage et la conservation de nouvelles collections, la MASC a le projet de réaménager ses diverses salles d’exposition et ses réserves, de continuer le travail d’identification et d’étude de la totalité de ses collections, ou encore de faire reconnaître comme « trésors » de la Fédération Wallonie-Bruxelles plusieurs pièces remarquables. La MASC accorde aussi beaucoup d’importance au renforcement et au déploiement des collaborations afin d’élargir ses horizons.

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Maison de la Science

Les collections de la Maison de la Science documente un large pan du patrimoine des sciences et des techniques à l’Université de Liège, dans les domaines de la médecine, de l’ingénierie, de l’acoustique, de la physiologie, de la pharmacie, de la minéralogie, etc.

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