Le Service d’épigraphie grecque et latine de l’Université possède une collection d’estampages et de frottis. La technique de l’estampage a été utilisée dès le début du XIXe siècle par les épigraphistes qui souhaitaient analyser scientifiquement les inscriptions antiques gravées sur la pierre. En prenant une empreinte de l’inscription sur un papier vergé sans colle, de manière à obtenir un moulage des lettres et signes gravés sur la pierre, les chercheurs pouvaient ainsi disposer d’un matériau scientifique dont il n’existait généralement aucune photographie ou dont les rares reproductions photographiques ne permettaient pas d’observer assez finement les détails, voire même de lire le texte. Le frottis au crayon est une autre technique de relevé qui permet de conserver des traces précises d’une inscription.
Estampages et frottis sont des témoins très importants de l’état du texte gravé. De nombreuses inscriptions ont en effet disparu depuis le frottis ou l’estampage, ou ont été abîmées par les conditions climatiques, par exemple. De plus, la technique de l’estampage permet quelquefois de détecter des signes qui seraient impossibles à lire sur la pierre.
Les estampages d’inscriptions grecques de l’Université sont plus ou moins au nombre de 150. Ils ont été réalisés au tout début du XXe siècle par le Pr Charles Michel. Les plus récents datent du milieu du siècle dernier et sont dus au Pr Jules Labarbe, pendant son séjour à l’École française d’Athènes.
La collection d’estampages latins comporte une centaine de pièces, dont beaucoup concernent des inscriptions de Rome et de Pompéi. Ils sont dus principalement aux professeurs Jean-Pierre Waltzing, Léon Halkin et Étienne Évrard. Un milliers de frottis complètent cette collection.
Même si des techniques modernes permettent d’observer finement les inscriptions, les estampages restent précieux tant pour l’enseignement que pour la recherche.
Le Service d’épigraphie grecque et latine de l’Université possède une collection d’estampages et de frottis. La technique de l’estampage a été utilisée dès le début du XIXe siècle par les épigraphistes qui souhaitaient analyser scientifiquement les inscriptions antiques gravées sur la pierre.
