Le service d’Anatomie humaine de l’Université de Liège a deux missions principales : l’enseignement et la recherche dans le domaine de l’anatomie. L’anatomie (du grec anatemno : ana, « en remontant », et temno, « couper ») décrit la forme et la structure des organismes vivants et de leurs parties (organes, tissus).
Autrefois situé rue de Pitteurs, le service d’Anatomie a été transféré au CHU de Liège, sur le site du Sart Tilman en 2010. Les anciennes collections d’Anatomie y ont été installées.
Les pièces, centenaires, ont été réalisées dans un but didactique – une fonction qu’elles assument aujourd’hui encore tout en présentant, désormais, un indéniable intérêt historique. Les éléments immergés dans de l’alcool montrent tantôt des sujets sains, tantôt des malformations du corps humain. Très fragiles, bon nombre de ces pièces ont été numérisées et sont désormais accessibles aux étudiants via internet.
Au total, on compte plus de 500 spécimens authentiques ayant trait à l’anatomie humaine : préparations tissulaires conservées dans des bains d’alcool, des squelettes, une dizaine de crânes de décapités en plâtre, des modèles pédagogiques anciens (os, dents, laiton et bois) et une septantaine de planches dessinées de vue anatomiques.
Parmi ces pièces, on trouvera un moule du fémur d’un géant (acromégale), une époustouflante dissection du contenu thoracique chez un jeune enfant, des organes isolés (rein, coeur, foie…), une collection de squelettes, des fœtus siamois ou encore un cyclope. Les vitrines contiennent également des pièces anatomo-pathologiques illustrant des pathologies de certaines organes : malformations vasculaire, infarctus, abcès, tumeurs ou infections parasitologiques.
Bien que la collection ne soit pas accessible au public en temps normal, certaines pièces sont quelquefois exposées lors de grandes expositions comme « J’aurai 20 ans en 2030 » et « De l’oeil du cyclope au poil de mamouth ».
Les collections d'Anatomie humaine comptent plus de 500 spécimens authentiques ayant trait à l’anatomie humaine : préparations tissulaires conservées dans des bains d’alcool, des squelettes, une dizaine de crânes de décapités en plâtre, des modèles pédagogiques anciens (os, dents, laiton et bois) et une septantaine de planches dessinées de vue anatomiques.
